Geographic diffusion of new fertility behaviour in Algeria seen across the 1987 to 2008 censuses
Jacques Vallin, Institut National d'Études Démographiques (INED)
Zahia Ouadah-Bedidi, URMIS, Université Paris-Diderot
Amar Amirouche Ouali, MSP, Algérie
En trois décennies la fécondité algérienne est tombée de 7,5 enfants par femme à 2,5. Comme souvent, cette baisse a commencé dans les villes. Elle n’aurait pas pu être aussi rapide à l’échelle nationale sans s’être très tôt étendue aux campagnes. Nous vérifierons cette hypothèse en analysant les données disponibles au niveau régional et local. Ces dernières sont malheureusement rares pour l’Algérie, à l’exception du recensement de 1998 qui a fait l’objet d’une publication très détaillée (par commune). Celles-ci peuvent être mises en perspective dans une confrontation avec les données plus globales fournies par les recensements de 1987 et 2008 par wilayas et milieu de résidence (urbain et rural). A travers une cartographie dynamique de la fécondité, nous verrons comment, au lieu de s’accentuer, la différence ville-campagne qui existait en 1987 s’est amenuisée avec la transition. Autant que possible, cette évolution géographiquee de la fécondité sera comparée à celle de la nuptialité.
Presented in Session 80: Fertility transition in Africa: case studies