Depression and social vulnerability in Ouagadougou
Géraldine Duthé, Institut National d'Études Démographiques (INED)
Doris Bonnet, Institut de Recherche pour le Développement (IRD)
Clémentine Rossier, Institut National d'Études Démographiques (INED)
La dépression, responsable d’une charge importante de morbidité dans le monde, est liée à un ensemble de mécanismes conjuguant des facteurs biologiques avec des facteurs psychologiques (traumatismes de l’enfance, deuil, accident…) et sociaux (urbanisation, pauvreté notamment). Depuis 2008, les habitants de plusieurs quartiers défavorisés de Ouagadougou au Burkina Faso sont suivis démographiquement. Une enquête santé menée en 2010 auprès d’un échantillon de cette population a permis d’estimer que 5% des adultes vivaient un épisode dépressif au moment de l’enquête. Grâce au suivi, Il est possible d’étudier leurs caractéristiques démographiques, sociales, économiques et environnementales disponibles au niveau individuel ou des ménages. Notre objectif est de repérer quelles sont les populations vulnérables face à la dépression, une vulnérabilité que l’on suppose liée à l’urbanisation, aux ruptures ou modifications sociales qu’elle entraine (migrations, rapports de genre, structures familiales, état de santé, vieillissement) dans un contexte de pauvreté.
Presented in Session 124: Emerging conceptual and methodological issues