Use of drugs to the street in Ouagadougou: effect of standard of living or level of education effect?
Bassiahi Abdramane Soura, Université de Ouagadougou
Banza Baya, Université de Ouagadougou
Clémentine Rossier, Institut National d'Études Démographiques (INED)
Alors qu’au Burkina Faso, les circuits de distribution de médicaments essentiels génériques se sont améliorés depuis le début des années 90, nous assistons à une expansion du marché illicite de médicaments, vendus hors du réseau pharmaceutique officiel. L’autorité administrative peine à combattre l’importation de ces produits dont l'origine est parfois mal connue et la qualité douteuse. Face à cette difficulté, les efforts semblent désormais tournés vers la demande, c’est-à-dire les consommateurs. L’étude tente de mieux connaître ces derniers en opposant le pouvoir économique aux facteurs culturels, en particulier le niveau d’éducation. Elle utilise une enquête réalisée dans cinq quartiers de Ouagadougou. Les résultats montrent que l’utilisation des médicaments illicites est beaucoup plus une question de niveau d’éducation que de niveau de vie. L’étude suggère de renforcer, voire réorienter l’éducation sanitaire afin de profiter aux personnes de faible niveau d’instruction. Une approche basée sur la mobilisation communautaire serait beaucoup plus bénéfique.
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