Cities and climate change in Burkina Faso: the case of Ouagadougou
Georges Compaore
Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, la plus grande agglomération urbaine du pays compte aujourd’hui plus de 2 millions d’habitants et dispose d’infrastructures et d’équipements assez complets. Cependant les inondations, du 1er septembre 2009, l’ont fortement éprouvée. Les dégâts matériels et économiques, les sinistres humains ont été très importants alors qu’une telle catastrophe pourrait se répéter. Cette situation soulève beaucoup de questions : Ouagadougou était-elle préparée à résister ou devait – elle subir un tel phénomène? Existe-t-il des liens étroits entre les facteurs de vulnérabilité observés et les dommages enregistrés, d’une part et entre les politiques urbaines et les obstacles à l’adaptation au changement climatique d’autre part? Notre méthodologie d’approche repose sur l’exploitation des sources de données secondaires : les résultats du recensement général de la population et de l’habitation de 2006 (RGPH, 2006) ; les études sur les conditions de vie des ménages en milieu urbain ; le rapport provisoire d’évaluation conjointe Burkina Faso-Banque Mondiale sur les pertes et les besoins suite aux inondations du 1er septembre 2009 ; les sources d’information récentes sur Ouagadougou des Ministères chargés de l’Habitat et de l’Urbanisme, de l’Economie et des Finances et celles de la Commune de Ouagadougou.
Presented in Session 58: Population and adaptation to climate change