Future of education in Burkina Faso: simulation of the benefits of the control of fertility on basic education
Sibi Guissou, Ministère de l'Education Nationale et de l'Alphabétisation/DEP
La croissance rapide de la population pèse sur l’enseignement primaire. L’objectif de la simulation est de saisir l’impact de cette croissance sur l’éducation. L’hypothèse qui la sous-tend suggère que des mesures fermes sur la planification familiale conduisent à des gains positifs dans l’éducation, espérés dans les effectifs scolaires, les dépenses, le recrutement des enseignants et dans les infrastructures. La méthodologie consiste à faire des projections démographiques et à estimer des indicateurs de l’éducation. Les résultats attestent qu’il existe près de 2 millions d’enfants de moins à scolariser en 2035. Une fécondité maîtrisée évite aussi de construire 43600 salles de classe à cet horizon et offre une économie de 185 milliards de francs CFA sur les dépenses courantes. L’analyse se situe dans une approche systémique où un changement opéré dans l’état et la structure de la population à travers une planification familiale conséquente a forcement une répercussion sur l’éducation.
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Presented in Session 117: Program evaluations using random experiments or simulations